
A-t-on plus de chances de se faire frapper par la foudre que de gagner au loto ?
C’est un argument qu’on entend souvent pour illustrer l’extrême rareté de gagner au loto. Mais qu’en disent vraiment les statistiques ? Est-il plus probable d’être frappé par la foudre que de décrocher le jackpot ?
Les chances de gagner au loto sont-elles si faibles ?
Pour le loto français, la probabilité de trouver la combinaison gagnante (5 numéros + 1 chance) est d’environ 1 sur 19 millions selon la FDJ. Autrement dit, vous pourriez jouer chaque semaine pendant plusieurs vies sans jamais gagner le gros lot.
Et la foudre dans tout ça ?
Selon Météo France, en moyenne 100 à 200 personnes sont touchées chaque année par la foudre dans l’Hexagone, soit une probabilité d’environ 1 sur 1 million par an. Sur toute une vie (80 ans), cela grimpe à environ 1 sur 12 000.
Comparaison directe des risques
Mathématiquement, vous avez donc plus de chances d’être frappé par la foudre que de gagner au loto, et de très loin. Il faut nuancer : la foudre reste rare, mais le loto est tout simplement astronomiquement improbable.
Pourquoi continue-t-on à jouer alors ?
Parce que le loto joue sur l’espoir et le rêve. Les gains sont énormes, et l’émotion liée à la possibilité de changer de vie fait oublier la réalité des chiffres. C’est un levier psychologique bien documenté par les économistes comportementaux.
Conclusion : un mythe fondé sur des chiffres bien réels
Dire qu’on a plus de chances d’être frappé par la foudre que de gagner au loto n’est pas une simple formule. C’est une vérité statistique, confirmée par les données. Jouer doit rester un divertissement, sans illusion de probabilité.
Combien de chances a-t-on vraiment de gagner au loto ?
En France, c’est 1 chance sur 19 millions pour le jackpot du loto. Les petits gains sont plus fréquents, mais restent très minoritaires.
Et pour être frappé par la foudre ?
Sur une vie entière, la probabilité est d’environ 1 sur 12 000 en France, selon Météo France.
Faut-il arrêter de jouer au loto ?
Pas forcément. Mais il faut le faire en connaissance de cause, pour s’amuser, et non pour s’enrichir. Les statistiques ne mentent pas.